Monument Historique : Classement 1913, Inventaire 1980.
L'église paroissiale dédiée à Saint Etienne est un édifice complexe commencé à l'époque romane et très modifié jusqu'aux XIXè et XIè siècles. En effet, sa partie occidentale constituait autrefois le transept d'une église romane plus ancienne dont la nef disparut, sans doute au XVè siècle.
Ainsi la nef actuelle date de l'époque de la Renaissance, comme le magnifique portail occidental qui compte parmi les oeuvres les plus importantes de cette période pour le Bourbonnais : ordonné comme un arc à l'antique, il a conservé dans ses niches (dont l'une au centre, est ornée d'une coquille caractéristique de son époque ) des sculptures comme la Vierge à l'Enfant.
A l'intérieur, d'autres oeuvres de cette époque comme une autre Vierge
à l'Enfant (chapelle côté Est) ou la Vierge de Lorette
témoignent aussi de la vitalité de l'Art de la sculpture pendant le
Renaissance dans cette région.
Depuis 1969, une restauration minutieuse a été entreprise chapelle
parchapelle.
Monument Historique : Classement 1935.
Ce petit édifice dont le charme tient surtout à l'environnement, dépendait autrefois de l'abbaye de Charenton (Cher). Il comporte une nef unique de trois travées suivies à l'Est par un coeur formé d'une travée droite surmontée d'une coupole sur trompes supportant le clocher, et d'une abside semi-circulaire à l'intérieur, à trois pans à l'extérieur.
La nef est voutée en berceau brisé, ce qui indique une
influence bourguignonne se juxtaposant à l'influence berrichone.
La porte Ouest est ornée d'une série de moulures en plein cintre retombant
sur des colonnettes.
Uns statue de Saint Antoine (avec son cochon) rappelle la dédicace
du monument; on remarque aussi une Vierge à l'enfant du XVIIIè
siècle.
Monument Historique : Classement 1913, Inscription 1933.
Cette église d'assez grandes dimensions, remonte pour ses parties les plus anciennes (le choeur, le transept et la croisée), au début de l'époque romane. La nef, flanquée de bas côtés, fut construite lors d'une seconde campagne au XIIè siècle; les chapelles latérales furent ajoutées au XVè siècle. Visible de loin, le clocher qui s'élève à la croisée est l'un des plus beaux de la région. Un premier niveau roman à base carrée supporte un étage gothique plus étroit de plan octogonal , terminé par une flèche lancée au XVIIè siècle.
A l'intérieur, une remarquable Mise au tombeau témoigne, à une date tardive (1699), de la persistance d'un thème tragique, mais présenté de manière théâtrale, apparu à la fin du Moyen Age.
Monument Historique : Classement 1915.
Ce monument roman est intéressant par sa solidité, et par l'harmonie de ses proportions. Il comporte une nef de quatre travées flanquées de bas-côtés, et un transept saillant sur lequel ouvrent des chapelles rectangulaires. Le choeur remanié à l'époque gothique, est constitué d'une chapelle carrée, précédée d'une travée droite.
Les chapiteaux de style roman, tous très soignés, sont ornés de griffons, feuillages ou palmettes rappelant l'antiquité. La petite niche creusée dans le mur du choeur au XVè siècle, nommée piscine, servait à recueillir l'eau non utilisée pendant la messe. De la même époque, date la porte ouvrant sur la troisième chapelle Sud. On remarquera aussi dans le bas côté Nord, la dalle funéraire de Jean Villars Blancfossés mort en 1594, conservant l'effigie gravée du défunt.
Monument Historique : Classement 1903.
L''église Saint Pierre se dresse de manière pittoresque sur une colline dominant la vallée de l'Aumance; son plan est dicté par la topographie, le mur Sud se trouvant le long de la falaise. Elle comporte une nef de quatre travées, flanquée d'un bas côté de trois travées, tous les deux terminés à l'Est par une abside semi-circulaire.
Outre la beauté du site, l'intérêt majeur de ce petit monument réside dans la présence de peintures murales soigneusement mises au jour et restaurées depuis vingt-cinq ans grâce à l'appui du Festival de Musique en Bourbonnais qui s'y déroule tous les étés. Un curieux Christ Vieux (avec barbe et cheveux blancs) occupe l'abside. Sur le mur Sud on peu lire comme sue une bande dessinée l'Histoide de Saint Principin; dans la chapellede Villelume au Nord et dans le bas-côté Nord, figurent de nombreux ornements héraldiques ou purement décoratifs d'une grande gaieté
Monument Historique : Inventaire 1933.
L'église paroissial du Brethon est un monument modeste, comportant une nef unique augmentée de chapelles latérales à l'époque moderne, et prolongée par un choeur plus étroit composé de deux travées. Celui ci est plat, donnant une allure de simplicité à l'ensemble; il est voûté d'un berceau brisé, forme que l'on retrouve à l'arc triomphal (séparant le choeur de la nef).
La porte principale est ornée d"élégantes moulures formant
un arc en plein cintre sur des colonnettes sans chapiteaux.
A l'intérieur, se trouve une amusante statue de Saint Nicolas revêtu des
ornements d'évêque, et accompagné du saloir contenant les trois petits
enfants qu'il vient de sauver de la mort.
Monument Historique : Inventaire 1930.
Cette ancienne chapelle très agréablement située en raison de sa proximité avec la forêt de Tronçais, dépendait avant la Révolution de Souvigny. Bien que dédiée à Sainte Madeleine, c'est pourtant Saint Mayeul, abbé de Cluny, qui y est honoré chaque année, lors d'un pèlerinage commémorant son passage en 964, peu avant sa mort : : la légende rapporte qu'il y fit jaillir une fontaine miraculeuse.
Après les destructions consécutives à la Révolution, il ne
subsista que l'abside datant du début du XIIIè siècle, ornée à l'intérieur de
peintures murales gothiques.
La Société d'Émulation du Bourbonnais, propriétaire depuis la fin du siècle
dernier, conserve la tradition du pèlerinage
Monument Historique : Inventaire 1933.
Cette église bien dégagée au milieu d'une place sur laquelle on a également mis en valeur un menhir, est composée d'un choeur gothique à pans et d'une nef de trois travées romanes; les bas-côtés sont voûtés en quart de cercle ou demi-berceau, conférant ainsi beaucoup de solidité à l'ensemble, qui reste néanmoins harmonieux et homogène
La porte Ouest ouvre sur un tympan polylobé (formé de petits arcs juxtaposés), surmonté de moulures retombant sur des colonnettes par l'intermédiaire de chapiteaux. Cet ensemble, qui n'est pas sans rappeler celui de l'église d'Urçay, indique peut-être que le Vilhain était également situé sur le chemin de Saint Jacques.
Monument Historique : Inventaire 1991.
Ce monument gothique remplace une construction romane dont on décèle des vestiges à la base de la façade Sud. Il comporte une nef unique couverte d'une charpente, prolongée par par un choeur élégant, voûté d'ogives. Des chapelles ont été ajoutées de chaque côté ultérieurement.
Le choeur conserve des peintures murales de style
néoclassique (début du XIXè siècle), peu représnté dans l'Allier pour cette
forme d'art. Ces oeuvres sont d'autant plus intéressantes qu'elles simulent
des tableaux sur toile encadrés de bois sculpté, selon la technique italienne
du "quadro riportato".
On remarquera aussi une belle Vierge de Pitié en pierre, du XVIè
siècle, ainsi que des vitraux de Lucien Bégule (1903).
De style roman, elle a été reconstruite en 1863 aux frais de Monsieur et Madame le Marquis de Nicolay sur les plans de l'architecte Vérité du Mans, et fut ensuite donnée à la commune par le propriétaire. L'édifice est construit à l'emplacement d'une église qui fut démolie et qui avait été construite au XIIè siècle, ainsi qu'un couvent, par des Bénédictins de l'Abbaye de Saint Cyran en Brenne.
Monument Historique : Inventaire 1923.
Ce petit monument de style roman, comporte une nef unique de trois travées reconstruites au XIXè siècle, prolongée par un choeur plus étroit composé d'une travée droite et d'une abside semi-circulaire; celle-ci est particulièrement élégante grâce à ses trois baies en plein cintres encadrées de colonnettes, qualité que nous retrouverons à la base de l'intérieur du clocher carré.
Plusieurs tableaux des XVIIè et XVIIIè siècles sont conservés dans cet édifice : Sainte Conversation, Larmes de Saint Pierre, la Sainte Famille, le Christ au Roseau, particulièrement émouvant dans l'expression de la douleur; une Piéta sculptée et une Vierge à l'Enfant en bois polychrome, méritent également l'attention.
Monument Historique : Inventaire 1989.
Ce monument présente un plan très simple, avec le choeur roman rectangulaire, précédé d'une nef de même forme un peu plus large; des bas-côtés auraient dû être construits mails ils restèrent inachevés. Les arcs gothiques de la première travée, située sous le clocher sont particulièrement élégants et élancés.
Sans doute à mettre en rapport avec le chemin de Saint
Jacques de Compostelle, le portail Ouest polylobé (dont le tympan est orné de
petits arcs juxtaposés) ouvre sous une série de moulures retombant sur de
fines colonnettes.
A l'intérieur, on conserve plusieurs statues en bois polychromé et doré, dont
un Saint Martin dédicataire.
Monument Historique : Classement 1889.
Cette petite église bien située au centre de son agglomération peut, par sa régularité, sa simplicité et son absence de remaniements trop importants, être considérée comme un exemple-type d'église romane bourbonnaise. Elle comporte une nef de trois travées voûtées en berceaux brisés flanquée de bas-côtés voûtés d'arête; un transept non saillant mais visible en élévation de l'intérieur comme de l'extérieur précède le choeur semi-circulaire flanquée de deux absidioles de même forme.
Les proportions de cet ensemble présentent une grande
harmonie. Un porche a été ajouté en façade Ouest, sans doute peu après
l'achèvement de l'église.
A l'intérieur, une statue en bois doré et argenté se Saint Blaise datant du
XVIIè siècle rappelle la dédicace de l'église
Monument Historique : Inventaire 1976.
La région de Tronçais a toujours eu une vocation forestière, bien avant l'action de Colbert. Ainsi l'ancienne paroisse de Vitray était-elle vouée à cette activité. La toute petite église datant de l'époque romane comporte un choeur à chevet plat de deux travées, voûtées en plein cintre, précédé d'une nef plus récente, couverte d'une charpente, témoignant de l'habileté des charpentiers d'une zone riche en bois.
Le clocher contribue à la beauté de l'ensemble de la silhouette de ce
monument.
La dédicace à Saint Eloy, saint patron de tous les métallurgistes, date
peut-être de l'installation des forges. Ce monument est aujourd'hui propriété
privée.